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En janvier, des internautes français et belges ont partagé une liste de “52 virus” en affirmant qu’ils rendaient positifs les tests PCR destinés à détecter le virus responsable du Covid-19. C’est faux, ont expliqué plusieurs médecins à l’AFP: les tests PCR pratiqués actuellement détectent bien spécifiquement le Sars-Cov-2. De plus, si certaines notices de test contiennent une liste similaire à celle partagée par les internautes, c’est justement pour démontrer que les tests PCR ne détectent pas ces agents pathogènes.
A partir de mai prochain, un chèque repas sera attribué pour “chaque journée d’inactivité prestée” par les centres d’action sociale (CPAS) belges, selon la capture d’écran d’un article partagée plusieurs centaines de fois en décembre 2021 sur Facebook. Cette affirmation est fausse et confond plusieurs choses. Les titres repas, destinés aux travailleurs, ne sont attribués qu’au prorata des jours travaillés et aucun changement n’est prévu en 2022, a confirmé à l’AFP le ministère de l’Emploi belge. Quant aux chèques alimentaires, fournis par les CPAS aux plus démunis, leur distribution n’a rien à voir avec les jours travaillés ou non. Enfin, le site d’information sudinfo.be a indiqué à l’AFP que le prétendu article était un “fake”.
Ursula von der Leyen aurait décidé que “le pass vaccinal” ne serait valable que pendant trois mois, selon des publications partagées sur Facebook et Twitter en décembre 2021. Les internautes s’appuient sur une vidéo de la présidente de la Commission européenne, qui a expliqué mi-décembre que le certificat Covid numérique européen serait bientôt conditionné à la réalisation d’une dose de rappel du vaccin six mois après une première vaccination complète, avec un délai supplémentaire de trois mois. Ce “pass”, destiné à faciliter les voyages dans l’Union européenne, sera donc valable neuf mois faute de rappel vaccinal, et non trois mois. Les Etats membres de l’UE restent libres d’adapter la durée de validité de leur pass sanitaire.
L’application de jeu Talking Angela aurait été “créée par des pédophiles” et poserait des questions déplacées aux enfants, qu’elle pourrait même prendre en photo à leur insu, selon une publication partagée plus de 9 000 fois sur Facebook. Mais cette rumeur, qui circulait déjà en 2013, est infondée. L’éditeur de l’application a dénoncé de “fausses allégations” et l’AFP, qui a téléchargé le jeu, n’a pu ni discuter avec “Angela” le chat, ni prendre de photos. En France comme en Belgique, la police a déclaré n’avoir connaissance d’aucune plainte concernant cette application.